« La porte du changement ne peut s’ouvrir que de l’intérieur ! »
Jacques Salomé
je construis mon territoire, j’identifie mes repères.
A chaque situation à laquelle nous faisons face, répondent plusieurs solutions. Nous en choisissons une et nous la mettons en place. Nous agissons ainsi parfois de manière automatique. J’ai soif, je bois. Je suis fatigué, je me repose. Nous faisons appel à notre expérience.
Dans certains cas, nous réfléchissons. Nous pesons le pour et le contre en fonction de notre contexte, de notre culture et de notre éducation. Dans d’autres cas, notre inconscient nous donne la solution. Les travaux de Milton Erikson ont mis en évidence le pouvoir de cette part de ressources qui est en nous.
Dans une entreprise, c’est la même chose, les rôles, les activités, les flux, les processus s’organisent dans un tout où chacun est un élément.
je m’installe dans mon territoire, dans ma famille et dans la société, comme dans une zone de confort relatif.
Chacun des collaborateurs prend ses marques dans l’entreprise, acquiert un savoir-faire, développe des compétences qui sont nourries en amont et qui nourrissent en aval.
vient perturber cet équilibre. L’approche systémique incite à restaurer la place de chacun dans un ensemble et à y construire de nouveaux repères. C’est le début du “vivre le changement”
pas à pas.
La courbe du changement permet de comprendre et d’accepter le cheminement des anciens repères vers de nouveaux.
La courbe d’Elisabeth Kubler-Ross*, d’abord utilisée pour traduire l’itinéraire du deuil, a été adaptée à tous les changements que peut vivre chacun d’entre nous : le déni, la colère, la négociation, la dépression et, enfin, l’acceptation.
Cette courbe, librement inspirée peut être illustrée de la façon suivante :
A chaque étape correspond un comportement :
construisent un renouveau et une source de motivation potentielle, pour moi, avec et pour les autres.
le changement est une trajectoire qui un mouvement, souhaité ou imposé. Le paradigme a besoin d’évoluer. Du diagnostic à l’exploration de différentes alternatives pour mettre en place un nouvel ensemble, le cheminement suit la courbe du changement :
Acceptation : rendre acteur et solliciter pour participer et explorer le champ des possibles ; rendre visible, au travers d’un pilotage, les engagements et les résultats des étapes intermédiaires jusqu’au final.
La synergie du groupe se nourrit des transformations individuelles et inversement. C’est pourquoi il paraît utile et essentiel de croiser régulièrement les approches particulières et collectives, à toutes les étapes du processus de deuil. L’effet catalyseur renforce la dynamique pour aller d’une situation existante vers une situation désirée.
Expérimentez ces approches et tirez en vos leçons !
*La psychiatre Elisabeth Kübler-Ross a élaboré dans les années 60 la théorie des 5 étapes du deuil, auxquelles seraient successivement confrontés ceux qui subissent une perte