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Bien souvent on a du mal à prendre une décision. Pourtant nous passons notre vie à en prendre, tout le temps, constamment. Et les décisions parfois c’est simple, « fromage ou dessert ? », « mer ou montagne ? », « bus ou métro ? » … non, celle-là n’est pas simple par les temps qui courent…
Et parfois les décisions c’est beaucoup plus compliqué.
Il y a des décisions qui nous demandent plus de temps, de la réflexion. Comme celles que nous devons prendre parce que la vie est devenue compliquée voire insupportable au boulot. Mais, sans aller à l’extrême on peut aussi, comme Inès Reg, être en demande « de paillettes dans notre vie »
Pour sortir d’une situation insatisfaisante, il faut déjà accepter de renoncer à cette situation. Cela paraît simple, comme ça, dire « cette situation ne me convient pas, je décide de m’en sortir »…C’est vraiment si simple que cela ? Beaucoup d’entre nous, moi la première, nous procrastinons. C’est à dire nous remettons à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui. Pour certains c’est systématique. Tous les jours. Jusqu’au moment où c’est trop tard. Jusqu’au moment, où le job qui fait du mal a fait du mal trop longtemps…
Remettre à demain les décisions difficiles, ce comportement d’abstention, nous prend beaucoup d’énergie. Une grande partie de notre énergie est dépensée pour nous inhiber, pour nos empêcher de réagir sainement et faire face au problème. Et tout cela afin de ne pas avoir à le résoudre. Ce comportement s’appelle la méconnaissance. Souvent dans ces moment-là, au lieu d’envisager les options que nous pourrions avoir, nous nous isolons, nous esquivons les rencontres. Nous nous dévalorisons avec des « à quoi bon », « ça ne sert à rien » etc…. tout en se considérant incapables de résoudre le problème. On fuit le moment de la prise de décision en somme.
Oui, l’humain est complexe à ce point-là, oui, on fuit la décision car cela pourrait avoir comme conséquence la résolution du problème. Vous vous reconnaissez ? Si vous repoussez le moment de prendre des décisions c’est que vos croyances vous font penser que vous ne pouvez pas vous en sortir. Vos croyances vous les avez forgées au contact d’autres personnes, en fonction de vos expériences et de votre culture. Et ces convictions personnelles ne sont pas forcément le reflet de la réalité. Chacun d’entre nous applique un filtre au travers duquel il perçoit l’environnement. Mais il se peut que le filtre que nous appliquons ne soit pas adapté à la situation. Un exemple, vous avez l’habitude de tout le temps porter des lunettes de soleil parce que vous venez d’un pays où l’ensoleillement est très fort. Et voici que vous allez vivre dans un pays où il fait gris tout le temps. Allez-vous garder vos lunettes de soleil ? En avez-vous besoin ? Vos habitudes qu’elles soient comportementales comme mettre ou pas des lunettes de soleil, ou cognitif, comme penser ceci ou cela, sont souvent bien ancrées. Prendre le temps d’évaluer la situation « sans filtres » permet d’alléger le processus de prise de décision.
Je vous propose dans un premier temps, de clarifier votre objectif qui vous pose tant de problèmes de décisions. Prévoyez-vous un endroit calme, où vous vous sentez bien. Réservez-vous une demi-heure, et assurez-vous de ne pas être déranger pendant que vous faîtes cet exercice.
Sur une feuille de papier format A4, ou tout autre support où vous pouvez écrire.
Ce que moi, “prénom”, je perds si mon objectif est réalisé
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Ce que moi, “prénom”, je gagne si mon objectif est réalisé
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Vous pouvez attendre quelques jours, recommencer l’exercice, ou rajouter de nouveaux éléments aux deux colonnes. Faire cet exercice vous permettra peut-être de découvrir un de vos principes ou « filtres » ou encore « croyance » qui vous empêche d’aller vers votre objectif.
Quoi qu’il en soit, il est très difficile de sortir seul de ses croyances, et de ces convictions personnelles, car nous les prenons pour des vérités absolues. Cependant si vous regardez autour de vous, vous vous apercevrez que les autres ont des convictions très différentes des vôtres. Ce qui permet de relativiser…