La plupart du temps, nous agissons et décidons selon des principes et convictions que nous nous sommes forgés depuis longtemps, et cela fonctionne très bien. C’est comme une voix intérieure qui nous guide vers ce que nous décidons de faire. Pourtant, parfois, nous avons le sentiment que nous pourrions procéder différemment, même si notre voix intérieure nous pousse à faire des choses autrement.
Dans cet article, nous allons voir ce qui se cache derrière cette voix intérieure, et comment faire pour s’en détacher et agir et décider au mieux de nos intérêts.
Nous l’appelons aussi croyance ou conviction. C’est comme un monologue avec soi, comme un processus mental qui est vécu par chacun d’entre nous. Il est basé sur un ensemble d’hypothèses ou d’expériences entendues ou vécues qui peuvent être considérées ou interprétées comme une vérité, une généralité et parfois une certitude, sans preuve tangible.
Le processus mental se nourrit de notre environnement familial, de notre culture et de nos apprentissages.
Nous choisissons de croire à cette croyance car cela nous apporte une sécurité. C’est une forme de protection que nous mettons en place pour éviter de souffrir. Il semblerait, d’après de multiples études scientifiques, que ces croyances se forment avant l’âge dit de raison – 7 ans.
Par exemple, un enfant voit son père qui travaille de manière intensive et qui se satisfait du résultat obtenu. L’enfant veut plaire à ses parents et il peut déduire qu’il faut travailler intensivement pour réussir. Il pourra associer inconsciemment deux éléments dans sa vie future, scolaire, professionnelle et personnelle : le travail intense mène à la réussite.
Autre approche de la même situation, l’enfant voit son père qui travaille durement sans se satisfaire du résultat obtenu. L’enfant pourra en déduire que l’effort est déconnecté du résultat et que la vie est injuste. Il pourra associer effort et injustice tout au long de sa vie.
Il existe donc pour chacun d’entre nous des croyances qui peuvent élargir ou limiter notre champ d’action, accentuer ou freiner nos élans.
Les croyances peuvent être classées en 3 catégories :
Les croyances ou convictions sont un élément de sa propre personne et de l’ensemble que je suis.
« La croyance que rien ne change provient soit d’une mauvaise vue, soit d’une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » Friedrich Nietzsche
Le cheminement de découverte et de transformation peut se traduire via des questionnements :
Exemple : Il faut se méfier des chiens.
Croyance limitante : j’ai peur dès que je vois un chien. Etc.
Pour chaque croyance limitante, identifier une croyance contraire. Elle vous donnera de l’énergie, de la motivation et vous permettra de voir les choses sous un autre angle.
Vous voilà prêt !
Nos voix intérieures sont comme un monologue avec nous-mêmes. Ce monologue est basé sur un ensemble d’hypothèses ou d’expériences entendues ou vécues qui peuvent être considérées ou interprétées comme une vérité, une généralité et parfois une certitude. Ces voix nous limitent ou nous libèrent: à vous de choisir…
Bon cheminement à la découverte de soi.